De l’autre côté de l’Atlantique, chez nos amis et cousins québécois, la forêt règne en maître. Ce territoire trois fois plus grand que la métropole n’est pas connu pour ses hauts sommets (le point culminant, le mont d’Iberville, atteint 1 652m). Pourtant, cette terre de liberté a vu naître une vraie culture de l’ultra trail, preuve qu’il n’y a pas besoin de grandes montagnes pour courir sur sentier. Jean-François Cauchon, l’un des meilleurs représentants québécois dans l’exercice, s’est lancé cet été à la conquête du record du monde de D+ en 24h. Un film retrace ce défi sportif et cette aventure collective.
À 27 ans, « Jeff » comme on l’appelle au pays, fait sans aucun doute partie des meilleurs ultra traileurs du pays à la feuille d’érable. Vainqueur ces derniers des nombreuses courses (Ultra Harricana, Transmartinique, Bromont Ultra pour ne citer qu’elles), il a profité de cette année un peu spéciale pour se lancer dans le défi du record du monde de D+ en 24h. Comme tout le monde ?
Ce qui est rare est cher, paraît-il, et si l’on suit cet adage, on ne peut prêter que peu d’attention à cette énième tentative. Il est d’autant plus difficile d’émerger lorsque l’on n’est pas le détenteur du record (Aurélien Dunand-Pallaz est le recordman actuel avec 17 217m). En effet, lors de sa tentative, Jean-François Cauchon a malheureusement été contraint d’abandonner après une chute où une branche lui a percé le tympan.
Oui mais voilà, la force de l’image, la force du collectif aussi, font de cette tentative du Québécois une aventure différente. Samuel T. Scofy a suivi Jeff et son entourage avant, pendant et après le défi avec sa caméra et il nous offre un film aux images magnifiques et plein d’émotion. Un peu plus de 13 minutes où vous resterez sans doute captivé par ce qui se passe devant votre écran. C’est par ici :
