Marathon des Sables 2017

A quelques jours du départ, le plateau élite est enfin connu ! Cette course, l’une des plus dures au monde, ne se court pas au même rythme pour tout le monde. Ainsi, certains viennent dans le Sahara avec des rêves de victoire. Au delà de l’aventure humaine extraordinaire que le MARATHON DES SABLES représente, les différents favoris viennent en découdre avec le désert à des rythmes fous.

Chez les femmes : une grande favorite, Natalia SEDYKH, russe, et plusieurs challengeuses dont une qui n’a jamais couru le MDS, la suissesse Andrea HUSER.

Chez les hommes : les deux légendes du MDS, les frères EL MORABITY, dont Rachid vainqueur de 5 des 7 dernières éditions, grandissime favori. Mais également leurs challengers et compartiotes Abdelkader EL MOUAZIZ et Aziz EL AKAD.

Les plateaux élite hommes et femmes du 33e MARATHON DES SABLES recèlent chacun
un grand favori, mais tout peut arriver sur une telle épreuve, et la bagarre sera rude
pour accéder au podium.

Marathon des Sables 2017- Photo Alexis Berg

Les favoris

Chez les femmes

Natalia SEDYKH (D0220-RUS)
La grande favorite de cette 33e édition est Russe. Troisième en 2015 et victorieuse en 2016, elle fait preuve d’une détermination sans faille. « Je préfère ne pas parler de mes plans avant la ligne d’arrivée – moins de mots, plus d’action.» À noter qu’à 30 ans, c’est la plus jeune des concurrentes de ce plateau élite.

Andrea HUSER (D1017-SUI)
La Suissesse n’a jamais couru dans le désert, mais en montagne c’est une véritable reine. Son point faible outre son inexpérience sur le MDS : c’est un « diesel », il lui faut de dizaines et des dizaines de kilomètres avant de trouver son rythme. Elle reste donc prudente : « Je voulais voir et expérimenter le désert du Sahara ; mon but est de terminer la course, et pour le reste on verra bien. »

Magdalena BOULET (D1019-USA)
Elle aime la chaleur, elle aime les longues distances, elle a gagné de nombreux 50 et 100 miles, dont la mythique Western States aux États-Unis, mais ce sera son premier MDS : « Mon but premier est de finir, bien sûr, mais je suis compétitrice dans l’âme
et j’adorerais finir sur le podium. »

Anna Marie WATSON (D0293-GBR)
Deuxième sur le MDS en 2015, victorieuse de la première édition du HALF MDS FUERTENVENTURA l’année dernière, elle est certes moins performante qu’Andrea et Magdalena, mais elle est plus expérimentée sur ce format de course.

Chez les hommes

Rachid EL MORABITY (D0001-MAR)
Après ses 5 victoires sur l’épreuve (2011, 2014, 2015, 2016, 2017) et sa victoire sur la première édition du MDS PERU, Rachid reste la star incontestée du MDS. Difficile de ne pas le voir une sixième fois sur la plus haute marche du podium !

Mohamed EL MORABITY (D0205-MAR)
À 26 ans, le petit frère de Rachid a terminé 2e l’année dernière avec 23 mn de retard sur son aîné. Avec l’expérience engrangée, parviendra-t-il à combler ce retard cette année ? « Je vais encore une fois partager le MDS avec mon grand frère Rachid et j’en
suis vraiment heureux. Il m’apporte son expérience et est un véritable exemple pour moi. »

Abdelkader EL MOUAZIZ (D0204-MAR)
Ancien top marathonien (deux victoires au Marathon de Londres en 1999 et 2001, une à New York en 2000, record personnel à 2 h 06 mn 43s), Abdelkader EL MOUAZIZ (48 ans) profite de sa vitesse et de son endurance sur le MARATHON DES SABLES depuis 2014. Il s’est classé une fois 7e et deux fois 2e.

Aziz EL AKAD (D0203-MAR)
Aziz prend un an de plus chaque année, comme tout le monde, mais à désormais 50 ans, il peut s’enorgueillir de s’être classé sept fois dans le Top5 depuis 2007 ! Seulement 16e l’année dernière, peut-être à cause d’un départ un peu rapide…

Gediminas GRINIUS (D1018-LTU)
Il n’est pas Marocain, mais c’est une bête d’ultratrail, et il a réussi à se classer 6e pour sa première tentative sur le format similaire au MDS PERU l’année dernière, ceci malgré un très mauvais début
de course. En gommant les erreurs péruviennes, il devrait s’adjuger un podium au Maroc.

Des performances à tous les niveaux !

Si la tête de course avalera les 250 km du parcours en moins de 20 heures à 13 km/h de moyenne, on peut également parler de performance pour les marcheurs qui passeront  près de 80 heures à arpenter le désert sous 45°C, et on peut bien sûr parler
de performance pour ces athlètes tels Didier BENGUIGUI (D0060-FRA), concurrent non-voyant qui trouvera son chemin dans le désert grâce à l’aide de son guide et neveu Fabrice ZARKA (D0061-FRA), novice sur le MDS. Chaque concurrent se rend dans le
Sahara avec sa propre histoire, et chaque histoire qui s’écrit dans le désert est une performance en soi. Rendez-vous dimanche pour découvrir le prélude de ce nouveau pan de l’histoire du MDS.

Marathon des Sables 2017

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